Journal d’une confinée – sem.6 : l’ennui

Depuis le 17 mars, la France est entrée officiellement en confinement. Mais pour moi et les enfants, cela a commencé dès le lundi 16. Cela fait donc 42 jours ! Et j’avoue que là, ça commence sérieusement à être la déprime. Ma maison est nickel. Le Grand ménage de printemps, le trie de tous les placards, la peinture fraiche dans toutes les pièces principales, c’est fait! Le jardin n’a jamais été aussi carré. Le tour de tous les jeux de société est terminé. J’ai le temps de lire, de regarder des séries, de peindre… Bref, du temps à la maison, je n’en n’ai jamais autant eu. Et là, j’en au ras le bol! Vivement la fin du confinement le 11 mai. Mais pour quoi faire ? Est-ce qu’on pourra revoir nos proches ? Quand est-ce qu’on pourra partir en week-end ou en vacances ? Est-ce que les enfants vont vraiment retourner à l’école… Pour l’instant, c’est encore le flou. Et le flou enfermé à la maison depuis 42 jours, cela me donne le bourdon… Je n’ai même pas d’inspiration pour rédiger cet article. Alors, je vais faire simple !

Pour ne rien oublier du confinement :

Nous sommes le 26 avril 2020 et

  • Les sorties sont interdites, sauf munies d’un papier sous peine d’amende.
  • Les gens ont peur de sortir de chez eux. Ils sont de plus en plus nombreux à porter un masque. Et passent leur temps à se désinfecter les mains.
  • Les violences faites aux femmes et aux enfants n’ont jamais été aussi nombreuses.
  • Les gens ne se soignent plus.
  • Les écoles sont fermées. Les enfants ne sont pas les bienvenues dans les supermarchés ou les rues.
  • Les salariés qui le peuvent doivent faire du télétravail. Les autres sont soit au front, soit au chomage.
  • Les queues pour rentrer dans les supermarchés sont longues. Des lignes d’un mètre séparent les gens. Les drives sont en rupture de stock.
  • Les commerces non essentiels comme les restaurants, cinémas, hôtels, coiffeurs, magasins de frinques… sont fermés.
    Les administrations marchent au ralenties (prud’homme, tribunals…).
  • Le prix des courses à augmenté. Le prix de l’essence est au plus bas ( environ 1,35€).
  • Le courrier n’est livré que 3 fois par semaine. Les déchèteries sont fermées et nos déchets ne sont plus triés.
  • Les plages, parcs ou autre lieux de promenade ne sont pas accessibles.
  • Les concerts, festivals, compétitions sportives ont tous été annulées.
  • Les mariages sont reportés. Les églises sont fermées. Les repas en famille sont interdits et les gens n’ont pas le droit de se voir.
  • Les masques, gants, gels, tests, vaccins, médicaments, respirateurs artificiels manquent toujours.
  • Le coût d’un mois de confinement pourrait atteindre 150 milliards d’euros

Bon je pourrais continuer comme cela indéfiniment. Mais ça y est, même cela, ça m’ennuie… Allez, Demain, c’est la fin des vacances pour les enfants. Mon beau brun va retourner bosser. Et moi, je vais devoir gérer mon travail et mes 3 blondinets… Youhou ! Vive la République ! Vive la France !

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